Champions Cup : le retour de Cyril Baille dans une compo ultra-solide du Stade Toulousain pour défier Toulon

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By Samuel Dion

À l’heure des grands rendez-vous européens, le Stade Toulousain ne fait pas dans la dentelle. Pour ce quart de finale de Champions Cup face au Rugby Club Toulonnais, Ugo Mola et son staff ont levé le voile sur une composition d’équipe hautement compétitive. Au cœur de ce XV de gala : le retour d’un pilier international qui pourrait bien faire pencher la balance.

Le retour de Cyril Baille : un atout maîtresse pour dominer devant

C’est l’une des principales informations de cette composition : Cyril Baille réintègre le XV de départ, une semaine après avoir été écarté face à Sale pour recharger les batteries. Le pilier gauche signe donc son retour pour cette affiche de feu à Mayol. Il sera épaulé en première ligne par Julien Marchand et Dorian Aldegheri, une triplette aussi mobile que solide en mêlée fermée.

Derrière eux, Thibaud Flament et Emmanuel Meafou forment une deuxième ligne de poids. Déjà alignés ensemble lors des dernières sorties, leur complémentarité dans les airs et leur puissance au contact seront déterminantes pour contrecarrer les velléités varoises. La troisième ligne, elle, reste inchangée avec Jack Willis, Alexandre Roumat et François Cros, trois profils capables de dynamiter les zones de ruck et d’assurer du volume de jeu en relance.

Ce choix stratégique démontre la volonté d’Ugo Mola de frapper fort dès l’entame. Avec un pack dominateur, Toulouse veut imposer son tempo et briser les ambitions toulonnaises, qui misent traditionnellement sur la conquête et la densité physique au sol.

Une ligne de trois-quarts rodée malgré les absences

La blessure d’Ange Capuozzo oblige le staff à ajuster ses plans derrière. Pour pallier cette absence, c’est Juan Cruz Mallia qui glisse sur l’aile, pendant que Blair Kinghorn s’installe à l’autre extrémité. Au centre, le tandem Pita AhkiPierre-Louis Barassi est reconduit. Ces deux joueurs, complémentaires dans le registre de l’impact et du jeu après contact, devront être les détonateurs au cœur de la défense toulonnaise.

À l’arrière, Thomas Ramos reste l’option numéro un. Gestionnaire précieux et buteur fiable, il sera une pièce maîtresse dans la stratégie toulousaine, notamment pour occuper le terrain par le jeu au pied et sécuriser les ballons hauts.

La charnière Paul GraouRomain Ntamack est maintenue, confirmant la montée en puissance du demi de mêlée depuis le début de la compétition. C’est un binôme cohérent qui pourrait faire mal à Toulon par sa vitesse de jeu et son intelligence dans le choix des zones à exploiter.

Un banc équilibré et stratégique : Castro forfait, Saoto et Lebel appelés

Sur le banc, Mola a opté pour un 5-3 classique avec cinq avants et trois trois-quarts. C’est Castro-Ferreira qui en fait les frais, et quitte temporairement le groupe. À la place, c’est Joshua Saoto qui fait son apparition. Du côté des lignes arrière, Matthis Lebel apporte sa vitesse et ses automatismes avec les cadres de l’équipe, une option idéale en cas de turn-over ou de blessure.

Cette composition traduit le sérieux avec lequel Toulouse aborde ce match couperet, l’un des plus importants de sa saison. Avec un objectif clair : décrocher un billet pour les demi-finales et continuer à écrire une nouvelle page de sa riche histoire européenne.

Rendez-vous dimanche pour un choc de titans au stade Mayol : Toulon – Toulouse, coup d’envoi à 16h00. Le Stade est prêt, et les supporters peuvent y croire.

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