Le ton est donné pour la présaison 2025 du Stade Toulousain avec une affiche déjà épicée : une revanche face à l’Aviron Bayonnais le 28 août au stade Jean-Dauger. Une affiche de gala qui fait déjà saliver les amateurs de rugby de haut niveau. Entre montée en puissance physique et interrogations tactiques d’avant-saison, ce duel coche toutes les cases pour un test XXL.
Un remake de la demi-finale du Top 14, l’intensité au rendez-vous
Le calendrier de présaison 2025 s’étoffe pour les hommes d’Ugo Mola, et une date ressort : le jeudi 28 août, le Stade Toulousain affrontera l’Aviron Bayonnais à Jean-Dauger à 19h30 (source : @avironrugbypro, Twitter, 15 juillet 2025). Ce match n’est pas anodin : il s’agit tout simplement du remake de la mémorable demi-finale du Top 14 2024, remportée par Toulouse (32-20), scellant le retour au tout premier plan d’un Aviron revigoré, mais encore court face au rouleau compresseur toulousain.
Depuis, les hommes d’Ugo Mola ont ajouté un troisième Bouclier de Brennus consécutif à leur collection, confortant leur dynastie actuelle sur le championnat français. De leur côté, les Bayonnais entendent bien confirmer leur montée en puissance et montrer qu’ils peuvent désormais rivaliser avec les cadors, surtout dans leur forteresse de Jean-Dauger.
Objectif montée en puissance et affirmation des nouveaux cadres
Sur le plan sportif, ce match représente une étape clé dans le programme de montée en régime du Stade Toulousain. Après un stage intensif dans les Côtes d’Armor et une première confrontation face à Vannes au Roudourou, les Rouge et Noir poursuivent leur préparation contre un adversaire du Top 14, un cran au-dessus en termes d’exigence physique et tactique.
Ce sera aussi l’occasion d’évaluer l’intégration des nouvelles recrues, notamment les jeunes issus du centre de formation promus en équipe première après le départ de plusieurs cadres en fin de contrat. En présaison, Ugo Mola ne cache jamais son intention de tester les automatismes, d’offrir du temps de jeu à tous ses éléments et de poser les bases d’un collectif déjà tourné vers les grandes échéances : un triplé historique en Top 14, un retour aux sommets en Champions Cup et la conquête du nouveau Challenge national (ex-In Extenso Supersevens).
Bayonne : un adversaire de caractère et de profondeur
Loin d’être un simple match de rodage, cette confrontation avec l’Aviron a une saveur particulière. Grégory Patat s’appuie sur un effectif qui a prouvé en 2024 sa densité physique et sa capacité à poser problème aux grosses cylindrées. Leur ferveur populaire, surtout à domicile, compte comme un seizième homme. Battre Toulouse à Jean-Dauger pourrait non seulement renforcer la confiance de l’effectif, mais aussi envoyer un sérieux signal à tout le Top 14 à quelques jours de la reprise.
Du côté toulousain, on scrutera les performances de la charnière Dupont-Ntamack (en cas de disponibilité post-Tournoi), les rotations en troisième ligne ou encore la complémentarité chez les trois-quarts, où une nouvelle cartographie offensive semble émerger avec des profils comme Capuozzo ou Barassi désormais en pleine maturité.
Une présaison stratégique avant un calendrier relevé
Le Stade Toulousain entamera le Top 14 2025-2026 une semaine après ce duel face à Bayonne. Ce match-test pourrait donc être l’ultime répétition générale pour solidifier les derniers réglages. Avec une saison particulièrement dense à venir, entre les joutes domestiques et les ambitions européennes, chaque minute de jeu, chaque repère collectif pris dès août aura son importance.
Dans un rugby moderne où la dimension physique doit être parfaitement calibrée, cette rencontre face à Bayonne représente bien plus qu’un simple amical : c’est un duel stratégique, une revanche psychologique et une montée en température au sens propre comme au figuré.