Alors qu’il se remet encore de sa blessure au genou, Romain Ntamack continue de faire parler de lui… mais cette fois-ci loin des terrains. L’ouvreur du Stade Toulousain et du XV de France a signé un contrat de trois ans avec la marque internationale BIC. Une signature qui ne concerne pas le rugby, mais qui confirme l’ascension médiatique du jeune Toulousain, devenu l’une des figures les plus bankables du sport français.
Un partenariat marketing stratégique entre BIC et Ntamack
La marque BIC a officialisé ce partenariat via un communiqué de presse, précisant que Romain Ntamack et son père Emile (ancien international emblématique) incarneraient « les ambassadeurs parfaits de cette nouvelle génération de rasoirs rechargeables représentée par BIC Hybrid 5 Flex ». Un choix stratégique pour la marque, qui s’offre deux générations d’une même lignée rugbystique, symboles de transmission et de modernité.
À seulement 26 ans, et fort de 41 sélections en équipe de France, Romain Ntamack est bien plus qu’un simple meneur de jeu. Il est devenu une véritable vitrine pour le rugby français, capable de séduire au-delà des passionnés de l’ovalie. Ce contrat avec BIC s’inscrit dans cette logique : transformer l’image du joueur en celle d’un sportif influent tous terrains.
Ntamack : blessé, mais toujours dans la lumière
Éloigné des pelouses depuis sa rupture du ligament croisé antérieur en août 2023, Ntamack demeure l’un des visages forts du Stade Toulousain. Cette collaboration vient souligner l’importance de son image, même sans présence sur le terrain. Une stratégie payante pour sa carrière hors rugby, mais aussi un atout précieux pour le club toulousain.
En effet, dans le monde professionnel actuel, la notoriété d’un joueur peut impacter positivement l’image de marque de son club, attirer des sponsors supplémentaires et renforcer la fidélité des supporters. En d’autres termes, les intérêts extra-sportifs de Ntamack peuvent également servir les ambitions économiques et institutionnelles du Stade Toulousain.
Une image au service des ambitions du Stade Toulousain
Pour le Stade Toulousain, le capital visibilité de ses joueurs ne se limite plus à leurs performances sur la pelouse. Les figures comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack deviennent de véritables leviers de communication et de rayonnement. Avec ce contrat de sponsoring signé avec BIC, Ntamack confirme son statut de référence nationale, permettant de renforcer encore davantage l’image du club au niveau européen et mondial.
Alors que Toulouse ambitionne de briller à nouveau en Top 14 et en Champions Cup, cette influence médiatique ne peut être sous-estimée. L’attente autour de son retour à la compétition se double d’un engouement autour de sa personnalité. Cela démontre que la dimension humaine et marketing s’est installée comme un pilier central du rugby professionnel moderne.
Un contrepoint au modèle anglo-saxon ?
L’exposition de Romain Ntamack rappelle les modèles anglo-saxons, où les rugby stars comme Jonny Wilkinson ou Beauden Barrett monétisent leur image à grande échelle. La France rattrape ce retard, et BIC envoie un message fort en s’associant avec deux générations mythiques de la famille Ntamack.
Le club toulousain, pionnier dans bien des domaines, semble donc surfer sur cette vague en cultivant l’image de ses icônes. Un facteur clé pour conserver ses talents, attirer des jeunes pépites et asseoir sa suprématie sur la scène nationale et européenne.
Si Romain Ntamack devrait retrouver les terrains d’ici la fin de la saison selon le calendrier estimé de sa rééducation, il reste donc, par le biais de ce contrat marketing, intensément présent dans le paysage du rugby français… et bien au-delà.