Malmené avant la pause, le Stade Toulousain a totalement changé de visage en seconde période face à l’UBB, manquant de peu un retour miraculeux. Clément Vergé revient sur cette réaction et les enseignements à tirer.
Une première mi-temps inquiétante
Sur la pelouse du Matmut Atlantique, les Rouge et Noir ont d’abord offert une prestation assez méconnaissable. Dépassée dans l’engagement et manquant de solutions offensives, l’équipe de Toulouse semblait totalement muselée par une solide défense bordelaise. Même en l’absence de nombreux internationaux, le club de la Ville Rose nous avait habitués à mieux pendant les périodes de doublons.
Face à une UBB inspirée, les Toulousains peinaient à trouver des espaces et subissaient un retard inquiétant au score avant la mi-temps. Mais le match a complètement basculé dès la reprise.
Un réveil tonitruant après la pause
Changement total de dynamique au retour des vestiaires ! Les Toulousains, piqués au vif, ont affiché un tout autre visage, multipliant les offensives et mettant sous pression une défense bordelaise qui semblait pourtant hermétique en première période.
Clément Vergé, jeune deuxième ligne du club, est revenu sur cette transformation en conférence de presse. Comme le rapporte Rugbyrama, il confie : “Je retiens surtout la seconde période, où nous sommes revenus avec de nouvelles intentions et l’envie de jouer (…) On s’est simplement dit qu’on voulait montrer un meilleur visage de cette équipe.” Une réaction d’orgueil qui a bien failli offrir aux Stadistes un exploit retentissant.
Une défaite frustrante mais des enseignements positifs
Malgré cette belle seconde période, Toulouse a terminé le match sans le moindre point de bonus, une issue forcément frustrante au vu des efforts déployés. Pourtant, cette prestation confirme une chose : le Stade Toulousain ne recule jamais devant l’adversité.
Clément Vergé relativise d’ailleurs cette contre-performance en soulignant un point important : “Il vaut toujours mieux être devant qu’être derrière à chasser.” Avec cette défaite à zéro point, Toulouse reste tout de même en tête du classement, un maigre lot de consolation.
Le banc, un atout toujours aussi précieux
Une nouvelle fois, les entrants ont joué un rôle clé dans cette révolte toulousaine. Le Stade Toulousain bénéficie d’une profondeur de banc exceptionnelle, capable de changer la physionomie d’un match. Si c’est une tendance qui se confirme, c’est aussi une arme précieuse à l’approche des grandes échéances en Champions Cup et en Top 14.
Malgré la défaite, cette rencontre face à Bordeaux rappelle que le club haut-garonnais possède un réservoir de talents capable de répondre présent, même lorsque les cadres sont absents. Un point rassurant en vue de la suite de la saison.