Top 14 : ces jeunes pépites qui secouent le championnat en 2025 !

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By Samuel Dion

Après neuf journées haletantes, ce début de saison 2025 du Top 14 a déjà livré son lot de surprises, de confirmations… et de révélations. Dans une compétition où chaque point compte, de jeunes joueurs se sont imposés comme des éléments clés de leurs équipes. Parmi eux, plusieurs visages émergent du côté du Stade Toulousain, mais aussi dans d’autres clubs ambitieux. Zoom sur ces nouvelles stars montantes qui pourraient bien bousculer la hiérarchie du rugby français dans les mois à venir.

Kalvin Gourgues, la nouvelle pépite rouge et noire

Longtemps freiné par des blessures, Kalvin Gourgues est l’un des plus gros coups de cœur de ce début de saison. À 21 ans, celui que les suiveurs toulousains décrivaient déjà comme le successeur naturel de Romain Ntamack au centre, confirme enfin tout son potentiel. Sa capacité à jouer dans le trafic, à lire les intervalles et à distribuer dans le dos avec justesse le rend indispensable dans le système d’Ugo Mola. Résultat : Pita Ahki, pourtant référence du poste, commence plusieurs matchs sur le banc. Preuve de son explosivité ? Il a été appelé par Fabien Galthié pour la tournée de novembre 2025, récompense logique après des performances XXL. Une statistique révélatrice : 10 passes après contact en quatre matchs, et près de 80% de plaquages réussis selon Ovalytics (source : LNR). De quoi se demander combien de temps il restera inconnu à l’échelle internationale.

Léo Banos : l’ombre qui brille

Depuis le début de saison, le Stade Toulousain doit composer sans François Cros, souvent blessé. Mais grâce à Léo Banos, cette absence est presque imperceptible. À 22 ans, le troisième-ligne toulousain s’est imposé comme l’une des pièces maîtresses du pack. Toujours bien placé, ratisseur infatigable et hyper discipliné au sol, Banos incarne l’école de rigueur toulousaine. Ses statistiques défensives sont éloquentes : plus de 90% de plaquages réussis, et une moyenne de 12 ballons grattés en neuf journées. Un profil qui rappelle un certain Thierry Dusautoir à ses débuts, et qui pourrait jouer un rôle décisif dans la suite de la saison toulousaine, aussi bien en Top 14 qu’en Champions Cup.

Efrain Elias, le colosse argentin qui monte en puissance

Autre Toulousain en pleine ascension : Efrain Elias. Placé derrière une hiérarchie impressionnante en deuxième ligne (Meafou, Brennan, Flament…), l’Argentin a parfaitement su tirer profit des absences pour s’imposer. Ses récentes prestations sont solides, notamment en mêlée fermée et sur les ballons portés. Il gagne également en mobilité et joue un rôle essentiel dans la couverture défensive. À 24 ans, il semble enfin prêt à s’installer sur la durée dans la rotation rouge et noire, voire à candidater à une place de titulaire pour les échéances européennes à venir.

Des talents qui dynamitent le Top 14

En dehors du Stade Toulousain, Esteban Capilla (Aviron Bayonnais), utilisé au poste de troisième-ligne centre, impressionne par ses courses tranchantes et sa capacité à franchir les lignes adverses. Ancien du rugby à 7, il symbolise la nouvelle génération de joueurs polyvalents et explosifs. Sa première convocation avec le XV de France est plus que méritée.

Du côté du LOU, Gabin Lorre, fraîchement arrivé de Pro D2, a pris le relais de Davit Niniashvili avec brio à l’arrière. Très à l’aise en relance, doté d’un jeu au pied chirurgical, l’ancien Biterrois semble déjà le chef d’orchestre de la ligne arrière lyonnaise. De quoi rêver plus grand ?

Enfin, à Pau, Fabien Brau-Boirie confirme toutes les attentes. En duo avec Émilien Gailleton, il forme l’un des binômes de centres les plus dynamiques du championnat. Ses lignes de course et ses prises d’information font de lui un prétendant naturel aux Bleus pour 2026.

Quel impact pour la suite de la saison ?

Ces jeunes révélations ne sont pas que des anecdotes à la faveur d’un bon bloc de matches. Elles incarnent une réelle tendance de fond : la relève est prête. Du côté du Stade Toulousain, l’éclosion rapide de Gourgues, Banos et Elias permet une gestion plus souple de l’effectif pendant les doublons et face aux blessures. Cela renforce la profondeur d’un effectif déjà extrêmement riche, essentiel pour tenir le rythme en Top 14 et en Coupe d’Europe.

Au niveau international, certains profils comme Gourgues ou Capilla pourraient bousculer la hiérarchie en vue du prochain Tournoi des Six Nations. Un véritable laboratoire de la reconstruction post-Coupe du Monde s’ouvre, et la jeunesse tricolore semble bien partie pour s’y épanouir.

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