Mathis Castro-Ferreira, le nouveau visage du Stade Toulousain qui monte en puissance

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By Samuel Dion

Le Stade Toulousain poursuit sa tradition d’excellence en matière de formation, et cette saison encore, un jeune fait parler de lui : Mathis Castro-Ferreira. Le troisième ligne de 21 ans, discret à ses débuts, s’impose peu à peu comme une valeur montante de l’effectif d’Ugo Mola. Retour sur une ascension maîtrisée, entre intégration réussie, performance constante et ambition nationale.

Une montée en puissance discrète mais remarquable

À 21 ans, Mathis Castro-Ferreira est en train de franchir un cap important. Arrivé « sur la pointe des pieds », comme il l’a confié à RMC Sport, l’ancien international U20 s’impose peu à peu dans les rotations du Stade Toulousain. Avec 17 matchs joués la saison dernière (dont 9 titularisations), et déjà 16 cette année malgré des blessures, Castro-Ferreira engrange de l’expérience et des minutes précieuses.

Dans un effectif aussi dense et qualitatif que celui du Stade Toulousain, cette régularité est loin d’être anodine. Cela démontre la confiance grandissante d’Ugo Mola envers son jeune joueur, et une capacité d’adaptation remarquable de ce dernier face aux exigences du haut niveau.

Une intégration facilitée par un vestiaire uni

Mais au-delà des performances sur le terrain, c’est l’intégration humaine qui impressionne. « On est une bande de potes », affirme-t-il dans la même interview. Cette ambiance de camaraderie et d’entraide s’avère essentielle au bon développement des jeunes talents. « On s’entraide, on passe des bons moments sur le terrain », poursuit le joueur, soulignant l’importance de la dimension collective à Toulouse.

Le rôle des cadres comme Dupont, Jelonch ou Marchand est ici fondamental. Ces derniers prennent soin d’intégrer les jeunes dans la vie de groupe, créant un environnement propice à la progression. Une stratégie managériale impulsée par Ugo Mola et son staff, qui porte ses fruits depuis plusieurs saisons, avec des révélations régulières en Top 14.

Vers l’équipe de France ? Un rêve mesuré mais vivace

Après avoir goûté au succès avec les Bleuets (champions du monde U20), Mathis Castro-Ferreira garde les pieds sur terre mais n’exclut rien. L’horizon 2027, avec une Coupe du monde à l’issue d’un cycle de préparation, pourrait être une échéance à surveiller. « Ça peut être un moteur, oui », tempère-t-il.

Lucide sur la forte concurrence au poste de troisième ligne en équipe de France — où les Cros, Alldritt, Ollivon ou Flament rivalisent déjà — Mathis sait que son salut passera par des performances régulières en club. « Il faut s’imposer ici avant de penser à la sélection », assure-t-il. Une approche pragmatique, alignée sur la philosophie toulousaine : penser collectif et progression, avant tout.

Quel avenir pour Castro-Ferreira au sein du Stade ?

À Toulouse, les projections vers l’avenir s’accompagnent toujours d’un ancrage territorial et identitaire fort. Castro-Ferreira, natif du Sud-Ouest et formé au club, coche toutes les cases pour devenir un élément clé du futur Stade Toulousain. Endurant, mobile, précis dans les zones de ruck, il représente ce troisième ligne moderne que le staff technique façonne avec ambition.

D’ici 2025, à condition de rester épargné par les blessures, Mathis pourrait s’affirmer comme un titulaire régulier au sein de la rotation. Avec des cadres parfois sollicités en équipe nationale, les opportunités seront nombreuses. Et si sa progression continue sur ce rythme, le rêve bleu pourrait bien se concrétiser plus vite que prévu.

Un jeune joueur humble, travailleur, déjà performant et intégré dans une équipe conquérante : voilà les ingrédients qui font toute la promesse de Mathis Castro-Ferreira. Il incarne à merveille l’ADN du Stade Toulousain, entre tradition, exigence et avenir.

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