Le match entre la France et l’Écosse n’a pas manqué de faire parler, notamment autour du carton jaune infligé à Peato Mauvaka. Une décision arbitrale qui a suscité l’incompréhension du côté écossais, mais aussi une auto-critique de la part de Thomas Ramos.
Un carton jaune contesté par l’Écosse
L’opposition entre le XV de France et l’Écosse a été marquée par plusieurs décisions arbitrales discutables. L’une d’elles concerne le carton jaune reçu par Peato Mauvaka après un geste jugé dangereux sur Ben White. Ce dernier, après avoir été poussé par Thomas Ramos, s’est retrouvé projeté sur le talonneur tricolore, qui lui a envoyé une épaule dans la tête.
Le camp écossais, à commencer par le sélectionneur Gregor Townsend et le capitaine Rory Darge, n’a pas caché son incompréhension quant au maintien du simple carton jaune après passage au bunker. Certains observateurs estimaient même que Mauvaka aurait dû être expulsé d’entrée. Une polémique qui enflamme également les réseaux sociaux.
Thomas Ramos reconnaît son erreur
Interrogé en zone mixte, Thomas Ramos a tenu à assumer sa part de responsabilité dans cette action malheureuse. L’arrière du XV de France a reconnu que sa poussée sur Ben White avait contribué à la réaction de Peato Mauvaka : « C’est un peu une erreur de ma part car je pousse le mec pour prendre le ballon et Peato pense que le mec lui saute dessus. »
Un geste qu’il regrette d’autant plus que le carton jaune de Mauvaka a coïncidé avec une période compliquée pour les Bleus, dominés par les Écossais en infériorité numérique. Heureusement, cette séquence n’a pas eu d’impact décisif sur l’issue de la rencontre.
Une leçon à retenir pour les Bleus
Cette action rappelle l’importance du sang-froid dans les matchs internationaux de haut niveau. Avec des arbitres de plus en plus stricts sur les contacts à la tête, les joueurs français devront à l’avenir éviter ce type d’erreurs qui pourraient coûter cher, notamment lors des grandes échéances comme les phases finales du Tournoi des Six Nations ou de la Coupe du Monde.
Ce fait de jeu n’aura finalement pas privé les Bleus de la victoire, mais il sert de rappel crucial sur la discipline et la gestion des émotions dans les matchs où chaque détail compte.